Inauguration de l’Unité de Transformation des Produits Locaux à Komodiguily : Une Nouvelle Ère pour l’Autonomisation des Femmes Le Directeur Exécutif de HDS (Harmonie du Développement au Sahel) a récemment procédé à la réception provisoire de l’unité de transformation des produits locaux, accompagnée de ses équipements, au bénéfice des femmes de Komodiguily, dans la commune de Sangha. Cet événement marque une étape significative dans l’amélioration des moyens de subsistance des femmes de la région, tout en leur offrant des opportunités économiques durables. Une Unité Solaire pour la Promotion des Produits Locaux L’unité, entièrement équipée d’un système solaire, va permettre aux bénéficiaires de travailler tout au long de l’année, indépendamment des aléas climatiques. Grâce à cette infrastructure moderne, les femmes de Komodiguily pourront transformer et promouvoir les produits locaux, augmentant ainsi leur valeur ajoutée sur les marchés locaux et régionaux. Ce projet leur offre non seulement une source stable de revenus, mais améliore également leurs conditions de vie et celle de leurs familles. Un Soutien Inestimable aux Populations Locales Cet ouvrage, financé par BMZ/EZE à travers Pain Pour Le Monde (PPLM), est une réponse directe aux besoins exprimés par les communautés locales. En offrant aux femmes un outil de transformation moderne, cette initiative contribue à renforcer leur résilience économique et leur autonomie, leur permettant de surmonter les défis liés aux changements climatiques qui affectent leurs activités agricoles. Un Accueil Chaleureux sous la Pluie L’équipe de HDS a été accueillie avec chaleur et convivialité par les habitants de Komodiguily, malgré une forte pluie qui a marqué cette journée symbolique. Cet accueil est le reflet de la satisfaction des bénéficiaires face à cette initiative qui leur ouvre de nouvelles perspectives économiques. Pour les femmes de Komodiguily, cette unité de transformation est bien plus qu’un simple bâtiment : c’est un symbole de progrès et d’espoir pour un avenir meilleur. Un Pas de Plus Vers l’Autonomisation des Femmes Cette unité de transformation s’inscrit dans le cadre du projet MLI 2023-0249, dont l’objectif principal est de renforcer la résilience des populations face aux effets des changements climatiques, à travers des initiatives durables et des activités génératrices de revenus. En donnant aux femmes les moyens de transformer leurs produits locaux, le projet contribue à leur autonomisation et à la réduction de la pauvreté dans la région. Avec le soutien de BMZ/EZE/PPLM, HDS continue de jouer un rôle essentiel dans le développement durable et l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.
Renforcement des capacités piscicoles à Dobolo : Un pas décisif vers la sécurité alimentaire
Renforcement des capacités piscicoles à Dobolo : Un pas décisif vers la sécurité alimentaire Le samedi 10 août 2024 restera une date marquante pour la communauté de Dobolo, un village niché dans le cercle de Bandiagara. En collaboration avec Pain Pour Le Monde (PPLM) et grâce au financement de la Banque Allemande de Développement (BMZ/EZE), l’ONG Harmonie du Développement au Sahel (HDS) a organisé une formation intensive sur la pisciculture au bénéfice des membres du comité de gestion de l’association de Dobolo. Cette formation fait partie intégrante du projet A-MLI 2023-0249, intitulé « Renforcement de la résilience des populations dans neuf communes des cercles de Bandiagara et Bankass face aux effets des changements climatiques ». Ce projet vise à améliorer la sécurité alimentaire et à renforcer la résilience des communautés locales en intégrant des activités économiques durables. La pisciculture, identifiée comme un levier clé, contribue non seulement à diversifier les sources de revenus, mais aussi à offrir une solution durable aux défis posés par les changements climatiques. Une formation d’excellence pour des pratiques durables La formation, qui s’est déroulée dans les locaux de la direction régionale de la pêche de Bandiagara, a été conduite par des experts reconnus dans le domaine. Ces derniers ont transmis aux participants des connaissances précieuses sur les aspects techniques de la pisciculture, notamment la gestion optimale des ressources en eau, les techniques d’alimentation des poissons, la reproduction ainsi que les méthodes de pêche. L’un des points forts de cette formation a été l’accent mis sur les pratiques respectueuses de l’environnement, telles que l’aquaponie, qui combine pisciculture et culture de plantes aquatiques, permettant une utilisation plus efficiente des ressources en eau. En adoptant ces pratiques, les participants pourront non seulement améliorer leur production de poissons, mais aussi intégrer des solutions durables pour faire face aux défis environnementaux. Des bénéficiaires engagés pour un avenir meilleur Les participants, principalement composés de femmes et de jeunes, ont accueilli cette formation avec un grand enthousiasme. Pour eux, il s’agit non seulement d’une opportunité de développer de nouvelles compétences, mais également de contribuer de manière significative à la sécurité alimentaire et à la résilience de leur communauté. À la fin de la session, ils ont exprimé leur profonde gratitude envers HDS et ses partenaires pour leur soutien continu et leur engagement en faveur du développement durable. « Cette formation nous donne les outils nécessaires pour améliorer notre avenir. Grâce à HDS et à ses partenaires, nous sommes maintenant mieux préparés pour affronter les défis climatiques qui affectent nos moyens de subsistance. Nous mettrons en pratique ce que nous avons appris pour que notre communauté puisse prospérer, » a déclaré un des participants avec détermination. À travers cette formation, HDS réaffirme son engagement en faveur du développement durable et de l’amélioration des conditions de vie des communautés rurales. En offrant des solutions innovantes et adaptées aux besoins locaux, nous contribuons non seulement à la résilience économique des populations, mais aussi à la préservation de l’environnement pour les générations futures. L’ONG HDS reste convaincue que chaque action entreprise aujourd’hui façonne un avenir meilleur. Ensemble, avec nos partenaires et les communautés, nous construisons des solutions durables pour un monde plus résilient.
L’Unité de Teinture d’Indel : Un Nouveau Souffle Économique pour les Femmes Face aux Changements Climatiques
L’Unité de Teinture d’Indel : Un Nouveau Souffle Économique pour les Femmes Face aux Changements Climatiques Le projet MLI 2023-0249, intitulé « Renforcement de la résilience des populations dans neuf communes des cercles de Bandiagara et Bankass face aux effets des changements climatiques », est une initiative financée par la BMZ/EZE à travers Pain pour le Monde (PPLM). Son objectif principal est de renforcer la résilience des populations face aux changements climatiques dans les communes de Bandiagara et Bankass, situées dans la région de Bandiagara, au Mali. Dans ce cadre, l’ONG Harmonie du Développement au Sahel (HDS) a récemment marqué une étape cruciale en procédant à la réception définitive de l’Unité de Teinture destinée aux femmes du village d’Indel, dans la commune d’Ondougou. La cérémonie, qui s’est déroulée en présence du maire d’Ondougou, du directeur de l’ONG HDS, et des femmes bénéficiaires, symbolise un tournant décisif dans l’amélioration des conditions de vie des communautés locales. Un Impact Direct sur l’Économie Locale Cette Unité de Teinture constitue un levier majeur pour les femmes d’Indel, leur offrant l’opportunité de développer une activité génératrice de revenus en teignant des tissus qu’elles pourront vendre sur les marchés locaux et régionaux. Non seulement cette initiative leur permet d’améliorer leur situation économique, mais elle les aide également à mieux faire face aux effets néfastes des changements climatiques — tels que la sécheresse et les inondations — qui perturbent leurs activités agricoles traditionnelles. Un Accompagnement Holistique pour la Réussite L’ONG HDS, en partenariat avec les autorités locales et les communautés bénéficiaires, a réalisé un travail considérable en s’assurant non seulement de la construction de l’Unité, mais aussi en proposant des formations complètes aux femmes d’Indel. Ces formations couvrent à la fois les techniques de teinture et les compétences en gestion d’entreprise, leur offrant ainsi toutes les clés pour assurer la pérennité de leur activité. Ce volet formation vise à renforcer leurs capacités et à garantir une gestion autonome et efficace de l’Unité de Teinture. Un Projet au Cœur de la Résilience et de l’Autonomisation La mise en place de cette Unité de Teinture s’inscrit parfaitement dans les objectifs du projet N A-MLI 2023-0249, qui cherche à renforcer la résilience des populations à travers des activités durables, génératrices de revenus. Ce projet contribue non seulement à l’amélioration des conditions économiques des communautés, mais aussi à l’autonomisation des femmes, leur permettant ainsi de jouer un rôle actif dans la lutte contre la pauvreté dans la région de Bandiagara. En encourageant des initiatives comme celle-ci, le projet PPLM témoigne de son engagement en faveur du développement durable, tout en soutenant les populations locales face aux défis climatiques.
Lancement du Projet A-MLI-2023-0249
Lancement du Projet A-MLI-2023-0249 Dans une atmosphère empreinte d’espoir et d’engagement communautaire, les cérémonies de lancement du projet « Renforcement de Résilience des populations dans neuf (9) communes des cercles de Bandiagara et Bankass face aux effets des changements climatiques » N° : A-MLI-2023-0249 ont pris place le 15 décembre 2023 dans la cour de l’ONG HDS à Bandiagara. Sous la présidence du représentant du Gouverneur de la région de Bandiagara, cet événement a réuni un ensemble de représentants municipaux, de délégués villageois, de services techniques régionaux et de partenaires ONG. Porté par la coopération allemande Pain Pour Le Monde – BMZ/EZE, le projet A-MLI-2023-0249 bénéficie d’un soutien financier conséquent, avec un coût total s’élevant à 288 621 000 FCFA. Cet investissement démontre l’engagement sérieux envers les objectifs et la durabilité du projet. Lors des cérémonies, le représentant du Gouverneur de Bandiagara a explicitement exprimé sa disponibilité et son soutien total à cette initiative, soulignant ainsi l’importance de la collaboration entre les acteurs locaux et les partenaires internationaux. Ce projet ambitieux est conçu pour une durée de trois (3) ans, déployant une approche stratégique pour adresser les défis spécifiques rencontrés par les communautés bénéficiaires. Les neuf (9) maires des communes concernées sont activement impliqués, reflétant ainsi la portée et l’impact potentiels de cette initiative sur le tissu social local. L’événement a été plus qu’une simple cérémonie de lancement. Les médias locaux, la télévision nationale et la presse écrite, ont joué un rôle essentiel dans la diffusion de cette nouvelle et ont contribué à informer davantage l’opinion nationale et internationale. Le lancement du projet A-MLI-2023-0249 marque ainsi le début d’un nouveau chapitre passionnant pour les communautés de Bandiagara. Avec le soutien solide de la coopération allemande et l’engagement manifeste des autorités locales, l’avenir s’annonce prometteur. Ce projet témoigne de la puissance de la collaboration entre les organisations locales et internationales pour apporter des changements significatifs et durables dans la vie des personnes bénéficiaires.
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Fascine
Les fascines Pour freiner les ruissellements et provoquer la sédimentation de la terre La fascine est un aménagement linéaire constitué de 2 rangées de piquets, entre lesquelles on a amassé des branchages de façon à réaliser un « fagot ». Positionné en travers du ruissellement, il constitue un obstacle perméable qui freine l’eau. On distingue généralement les fascines dites mortes, dont tous les constituants sont en bois mort (pieux et fagot), des fascines dites vivantes qui comportent au moins un élément en saule vif : soit les pieux, soit des tiges placées autour du fagot. Les fascines sont à placer perpendiculairement à tous les sols cuirassés, des petits bassins versants ainsi qu’aux cuirassés à fond plat des bassins versants plus grands. Objectifs La technique de la fascine vise à freiner les ruissellements et provoquer la sédimentation de la terre. Cet aménagement linéaire simple joue un rôle de filtre en piégeant les sables et les limons transportés par le ruissellement. Il permet aussi de limiter l’érosion sur plusieurs dizaines de mètres en aval en diminuant la vitesse de l’eau. Matériels nécessaires Daba, pelle, niveau à eau ou niveau de maçon monté sur un compas métallique, branchage, etc. Procédé de Réalisation Faire une tranchée pour enterrer le premier fagot : 15 à 30 cm de profondeur et 30 à 50 cm de largeur environ. Enfoncez deux rangées de pieux sur les bords de la tranchée : les pieux sont positionnés tous les 1 m à 1,5 m en quinconce ou tous les 80 cm environ en vis-à-vis. Ils sont enfoncés de 50 cm de profondeur. Pour une meilleure longévité, la tête doit être taillée en biseau. Garnissez la tranchée de fagots de branchages : le premier fagot dépasse un peu la tranchée afin d’assurer une continuité des branchages avec le fagot suivant. La terre enlevée de la tranchée sera reposée sur le côté du caisson, afin d’assurer un bon contact entre le premier fagot et le sol, notamment en surface. Ensuite, veillez aussi à assurer une bonne jonction entre les fagots sur la longueur. Le bourrage est disposé à l’horizontal, sur une hauteur de 50 cm à 1 mètre au-dessus du terrain naturel amont. La longueur de la fascine est au moins égale à la largeur des écoulements les plus importants observés. Tassez bien les fagots avec le pied, tout en disposant des tasseaux fixés aux pieux par des fils de fer, afin de maintenir l’ensemble. Ne coupez pas les pieux au ras du fagot, même s’ils dépassent de 50 cm, l’excèdent permettra de rehausser le bourrage si nécessaire. Avantages et Inconvénients Avantages Réduction de la vitesse d’écoulement de l’eau, d’où l’amélioration de l’infiltration ; Dépôt de sédimentaire et résidus végétaux à l’amont, l’adoucissement de la pente initiale, la zone d’eau s’allonge et l’écoulement se ralenti, ce qui augmente l’efficacité sur la sédimentation des particules fines. Inconvénients/contraintes Durabilité des tiges dans le fagot est très limitée ; Dans les espaces assez érosifs, la sédimentation est rapide et peut combler en 1 an tout l’amont de certaines fascines. Il convient donc de bien identifier les parties très sensibles et de prévoir une possibilité de rehausser ces fascines dès leur confection initiale. En l’absence de remplissage régulier (cas d’imperfection), il est recommandé de refaire la fascine en totalité.
Le Compost
FABRICATION DU COMPOST Il y a différentes méthodes pour fabriquer la fumure organique bien décomposée. Le système de compostage est une des procédés de production de fumier en utilisant les résidus végétaux et animaux renforcés par un rajout ou non d’une infime dose de fumure minérale et de l’eau d’arrosage. Pour illustrer, nous retiendrons deux procédés de compostage à savoir : le compostage en fosse et le compostage aérien. Objectifs du compostage Produire de la fumure organique à faible coût à l’aide de matières végétales et minérales disponibles localement ; Améliorer la structure et la fertilité des sols ; Contribuer à l’intégration agriculture-élevage à l’échelle des exploitations Lutter contre l’érosion hydrique en renforçant la structure des sols. Description/Caractéristiques La technique consiste à superposer dans une fosse, des couches successives de résidus végétaux, d’ordures ménagères décomposables et du fumier suivi d’arrosage abondant. Mise en œuvre de la technologie Choisir l’emplacement de la fosse non loin d’un point d’eau. Dans le cas d’un d’eau traditionnel (puisards, marigot, puits), il faut respecter une distance d’une dizaine mètres pour ne pas contaminer le point d’eau. Creuser un trou (fosse) de 3 m x 2 m et de 1 m de profondeur. Arroser légèrement le fond de la fosse. Épandre une mince couche de cendre pour protéger la fosse contre les termites. Procéder à l’étalage en 1ere couche des débris végétaux grossiers (tiges de mil ou sorgho, coques d’arachide, etc.) de 20 à 30 cm d’épaisseur. Arroser abondamment et tasser. Apporter en 2eme couche de 10 à 20 cm d’épaisseur de matériaux assez facilement décomposables (fumier de bovins ou ovins). Arroser suffisamment et tasser. Disposer ensuite une 3ème couche de 20 à 30 cm d’épaisseur des matières végétales fines (glumes de mil ou sorgho, balles de riz, paille sèche de brousse) et ordures ménagères décomposables. Arroser abondamment et tasser. Répéter cette même succession en 2 ou 3 répétitions jusqu’à la hauteur minimale d’un mètre. Couvrir soigneusement la fosse avec du secco, nattes ou tiges. Retourner tous les 15 jours, en veillant à ce que l’étage le plus superficiel soit le plus profond et ce en respectant la succession des couches. Arroser suffisamment et régulièrement (au moins de 2 à 3 fois par semaine). Selon la nature des matériaux, au bout de 60 à 90 jours, le compost est mûr. Le compost bien mûr et à utiliser en fumure de couverture.
La RNA une opportunité pour reverdir le Sahel
La régénération naturelle assistée (RNA) : une opportunité pour reverdir le Sahel et réduire la vulnérabilité des populations rurales La régénération naturelle assistée (RNA) est une pratique agroforestière qui, par la suite s’est étendue à la foresterie. Elle est peu onéreuse et les effets potentiels sur l’amélioration de l’environnement et des conditions de vie des populations rurales ont été largement documentés et établis dans certains pays comme le MALI.Dans ce pays, le processus a commencé dans certaines régions au milieu des années 1980 et est à l’origine du reverdissement dont l’échelle est évaluée à au moins cinq (5) millions d’hectares et en particulier dans des régions ayant de fortes densités de population où les paysans ont presque littéralement « construit » de nouveaux parcs agroforestiers avec des densités, qui varient de 20 à 80 arbres/ha. Ce phénomène de reverdissement spectaculaire relevé par l’Etude Sahel (2006) et d’autres publications était jusque-là passé complètement inaperçu. Introduction Le principe et fondement de la RNA Les impacts environnementaux de la RNA Les épisodes de sécheresse des années 1970 et 1980 et la forte pression sur les terres ont eu comme conséquence partout au Sahel une forte réduction du couvert végétal. Pour y faire face, de nombreuses techniques de lutte contre la désertification ont été testées au Sahel. Dans les choix politiques opérés par plusieurs pays, l’accent a été mis au cours de ces années sur des projets gigantesques de reboisement. Au moment du bilan, on évalue à plusieurs milliards de francs CFA qui ont été investis dans ces projets et programmes de reboisement avec des résultats souvent mitigés et en particulier dans les zones éco-climatiques difficiles telles que la bande d’intervention retenue pour la Grande Muraille Verte du Sahara et du Sahel (100 à 400 mm de pluie). Les différentes étapes de la réalisation de la RNA à partir de souches existantes sont (Larwanou et Tougiani, 2008) : Repérage et sélection des rejets à protéger ; Coupe des rejets non sélectionnés ; Entretien et élagage des rejets sélectionnés chaque année ; Exploitation raisonnée des branches issues des arbres régénérés en fonction des espèces et des besoins (fourrages, bois, matière organique, etc.). La gestion des repousses consiste à éliminer les branches latérales pour ne conserver que quelques tiges principales, ce qui permet une meilleure allocation des éléments nutritifs Les tiges épargnées peuvent ainsi poursuivre leur croissance et avoir une bonne conformation. Les campagnes de reboisement classiques ont longtemps mis l’accent sur des plantations mono-spécifiques avec des espèces exotiques à croissance rapide. La biodiversité perdue est ainsi rarement reconstituée. La pratique montre également que la RNA entraîne souvent une amélioration de la biodiversité à partir des espèces locales adaptées aux conditions du milieu et qui avaient tendance à disparaître du fait de la pression de prélèvement exercés sur elles. Ceci est particulièrement vérifié dans le cas où des ensemencements c’est-à-dire des apports de graines sont opérés. Par exemple, dans le village de Dan Saga et Aguié (région de Maradi) il y avait peu d’arbres et peu espèces dans les années 1980, mais à présent le village compte au moins 30 espèces d’arbres et les villageois sont en train de réintroduire des espèces qui avaient disparu dans les années 1970 et 1980 (Marou A Zarafi, 2002, Larwanou & Saadou, 2006). Bien que la RNA, améliore la biodiversité, ceci n’est pas toujours le cas. Dans quelques régions, le Faidherbia albida est l’espèce dominante car protégé avec priorité par les paysans pour améliorer la fertilité des sols et pour sa production de bonnes quantités de fourrage (des gousses et des feuilles). Selon les enquêtes conduites par l’équipe de l’Etude Sahel en 2006 dans les régions de Maradi et Zinder (Niger), les paysans perçoivent une amélioration sensible du microclimat. Ils ont déclaré ne plus souffrir des effets néfastes des vents poussiéreux très forts comme cela était le cas il y a 20 ans. La présence d’arbres diminue la violence des vents de poussière et attenue les impacts négatifs des vents sur les cultures Avant le développement de la RNA il fallait en effet souvent re-semer 4 ou 6 fois avant de réussir à cause de l’effet des vents forts chargés de sable. Enfin la RNA, à travers le développement d’un arbre adulte, et partant de volume de bois et d’un système racinaire développé participe à la réalisation d’autres services environnementaux comme la séquestration du carbone.