De puissants Techniques efficaces pour lutter contre la dégradation des sols et le changement climatique
Les zaï et demi-lunes permettent de collecter l’eau de ruissellement dans les poquets et facilitent son infiltration. Aussi les sédiments sont très rapidement déposés sur les parcelles traitées. Ces actions sont développées depuis 1993 dans les villages avec le projet PVO-NGO/NMRS- CCA-ONG puis avec le projet SANE de 1996 à 1997 avec PNUD/UNOPS/SANE à partir de 2014 avec PPLM et BORDA.
Les Zones adaptées pour faire une demi-lune sont les Terres de plateaux et glacis dégradées à pentes faibles (≤3%) pour la production agrosylvicole, sylvo-pastorale, ou purement forestière).
Parfois appelée croisant, la demi-lune est un ouvrage en terre compactée ou en pierre en forme de demi-cercle avec des ouvertures perpendiculaires aux sens d’écoulement des eaux. Les demi-lunes sont disposées en quinconce et sont conçues pour les terres à vocation agricoles. Ce sont des figures de 4m de long sur 15m de largeur et 30 cm de profondeur. La hauteur du bourrelet est de 40cm en général. La densité de demi-lunes est variable selon les sols mais compte en moyenne 313 dispositifs à l’l’hectare.
NB: les demi-lunes doivent être disposées géométriquement à partir d’une première ligne courbe de niveau. La distance est de 8m de centre à centre soit 4m entre deux demi-lunes voisines.
Les demi-lunes presente plusieurs avantages qui sont entre autres la mobilisation des eaux de ruissellement, le Recharge de la nappe phréatique, l’Amélioration de la structure des sols, l’Augmentation des surfaces cultivables, surtout dans les régions où le phénomène de dégradation de la base de productive est très avancé tels que les plateaux du pays dogon.
Le zai ou Tassa est une technique traditionnelle initiée par les paysans pour traiter les glacis en provoquant une modification de la structure du sol par un apport localisé de capteur des eaux de pluies au sahel et l’apport localisé de fumure organique pour la production agricole.
Les zaï sont des trous creusés très souvent à l’approche de l’hivernage sur courbe de niveau et dont l’écartement respecte celui des poquets (au plateau environ 5 trous par m²). Les trous d’environ de 20 cm de diamètre et 15 cm de profondeur ont une ouverture de collecte de ruissellement vers l’amont. La disposition perpendiculaire des lignes de semis par rapport à la pente générale de la parcelle permet de capter les moindres eaux de ruissèlement dans la parcelle.
Avantages
Augmentation de la surface cultivable et de la production, Facilite l’infiltration, C’est une technique simple issue du terroir et bien maitrisée par les producteurs, Il est bien indiqué sur le sol à faible infiltration, coût de l’investissement est faible et accessible.
Contraintes/faiblesses
Risque de flétrissement ou d’asphyxie des jeunes plants en cas de fortes pluies précipitation (mil et niébé particulièrement).
La pratique exige une quantité importante de fumier dont la disponibilité et les moyens de transport ne sont parfois à disposition accessibles à tous.
Par ailleurs il ne tolère pas une arrivée d’eau hors de la parcelle traitée, il nécessite une reprise ou un entretien annuel, il y a un risque d’inondation au stade de semis.
Avant la mise en place du Zai il est nécessaire de faire :
– Le repérage du sens général de l’écoulement des eaux de pluies,
– construire une courbe de niveau en prenant soin de rejeter le déblai vers l’aval c’est-à-dire dans le sens de l’écoulement ;
– le creusement des tr- Le repérage du sens général de l’écoulement des eaux de pluies,
– construire une courbe de niveau en prenant soin de rejeter le déblai vers l’aval c’est-à-dire dans le sens de l’écoulement ;
– le creusement des trous en quinconce perpendiculairement à la pente générale de la partie à ensemencer.
– Il faut toujours tenir compte de la pente générale et dans le respect des courbes de niveau. Deux poignées de fumures organiques ou de compost sont déposées dans chaque trou (500 g /trou).
Le zai est une technique qui a fait ses preuves sur des terres dégradées ou marginales sur glacis et plateaux latéritiques glacis encroutés des zones sahéliennes de l’Afrique de l’Ouest.
Dans les bonnes conditions, un paysan peut réaliser 270 tassas par homme/jour en respectant les normes techniques. Cette technique est mise en œuvre généralement pour la culture du petit mil et les poquets sont distants de 20 cm au plateau et un mètre sur la plaine.
ous en quinconce perpendiculairement à la pente générale de la partie à ensemencer.
– Il faut toujours tenir compte de la pente générale et dans le respect des courbes de niveau. Deux poignées de fumures organiques ou de compost sont déposées dans chaque trou (500 g /trou).
Le zaï est une technique qui a fait ses preuves sur des terres dégradées ou marginales sur glacis et plateaux latéritiques glacis encroutés des zones sahéliennes de l’Afrique de l’Ouest.
Dans les bonnes conditions, un paysan peut réaliser 270 tassas par homme/jour en respectant les normes techniques. Cette technique est mise en œuvre généralement pour la culture du petit mil et les poquets sont distants de 20 cm au plateau et un mètre sur la plaine.
Harmonie du développement du sahel
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